Communiqué du Conseil fédéral

Berne, [date fictive]

Le Conseil fédéral informe la population suisse et la communauté internationale qu’un accord bilatéral historique a été signé avec la République française. Cet accord, fruit de longues négociations confidentielles, redéfinit la carte politique de l’Europe et ouvre une nouvelle ère de coopération helvético-corse.

  1. Intégration de la Corse à la Confédération

La Corse sera admise comme 27ᵉ canton suisse. Les motivations sont multiples :

• La volonté de la population corse de bénéficier de la démocratie directe et de l’initiative populaire (déjà rebaptisée sur l’île « referendum à la minuttina »).

• La promesse d’une gestion fédéraliste des spécialités locales, incluant la protection de l’appellation « figatellu » et l’inscription de la pétanque corse au patrimoine immatériel helvétique.

• L’enthousiasme suscité par l’intégration de l’armoise corse dans la pharmacopée suisse et par l’introduction des vins corses dans les caves fédérales de Berne.

Les infrastructures suivent :

• Les CFF ouvrent une ligne aérienne Lausanne-Blécherette ↔ Ajaccio opérée par des trains équipés d’ailes escamotables (« ICN Aéro »).

• La Poste Suisse introduit un service de livraison express de colis en bateau rapide entre Lugano et Bastia.

• La Banque nationale suisse prépare déjà l’impression de billets de 50 CHF arborant la tête de Napoléon en tenue traditionnelle suisse.

  1. Transfert de Genève à la France

En contrepartie, la Suisse remet le canton de Genève à la République française. Le Conseil fédéral justifie cette décision par :

• La volonté d’en finir avec la douane de Bardonnex et ses bouchons historiques.

• Le souhait de simplifier la fiscalité : trop de Genevois travaillaient déjà en France tout en payant leurs impôts en Suisse.

• La nécessité de « diminuer le nombre de banquiers par habitant », jugé disproportionné par rapport au reste du pays.

• L’impossibilité persistante de faire comprendre aux Genevois que le Papet vaudois est supérieur à la fondue moitié-moitié.

Le Conseil fédéral souligne qu’un musée de la neutralité sera inauguré à Genève avant le transfert, afin de « clore dignement » trois siècles de présence suisse.

  1. Mise en œuvre et calendrier

• Un référendum populaire se tiendra simultanément en Corse et à Genève.

• En cas de double approbation, la Corse deviendra officiellement canton suisse dès le 1er août (fête nationale), et Genève sera transférée à la France le 14 juillet.

• Les passeports corses arboreront une tête de Maure coiffée d’une croix suisse.

• Les étudiants corses auront accès à l’EPFL via une navette hydroptère directe Ajaccio–Ouchy.

  1. Conclusion

Le Conseil fédéral considère que cet échange équilibré :

• Renforce la cohésion helvétique, en apportant la Méditerranée à la Confédération.

• Améliore les relations avec la France, qui récupère Genève sans plus avoir à quémander un statut spécial.

• Diversifie la mobilité suisse, avec la première ligne CFF aérienne de l’histoire.

Le Conseil fédéral remercie la population pour son ouverture d’esprit et conclut :

« Après les montagnes, les lacs et les plaines, la Suisse a désormais une mer. »

FAQ – Accord de rattachement de la Corse et transfert de Genève

Berne, [date fictive]

  1. Les Corses auront-ils droit à la raclette subventionnée ?

Oui. Le Conseil fédéral confirme que la raclette subventionnée sera disponible en Corse. Toutefois, une clause spéciale prévoit que la raclette devra être accompagnée de charcuterie corse.

  1. Que devient l’aéroport de Cointrin (Genève) ?

L’aéroport sera rebaptisé « Aéroport Napoléon-Bardonnex » et géré par la France. Les vols EasyJet continueront, mais avec obligation de servir du Beaujolais et non plus du Chasselas.

  1. Les Corses devront-ils faire le service militaire suisse ?

Oui. Toutefois, compte tenu des spécificités régionales, les recrues corses auront la possibilité de remplacer la marche forcée par le portage de jambons sur 30 km.

  1. La Suisse aura-t-elle enfin une marine ?

Oui. L’Armée suisse de mer est officiellement créée. Le premier sous-marin, Helvetia I, sera amarré à Ajaccio. Son équipage sera mixte : officiers zurichois et sous-officiers corses (les autorités fédérales précisent que les couteaux de poche Victorinox seront adaptés en version machette).

  1. Qu’adviendra-t-il des prisonniers politiques corses ?

Ils seront transférés dans les pénitenciers suisses et participeront à des programmes de réinsertion tels que : • Stage en gestion coopérative Migros • Cours de yodel à Appenzell • Initiation à la diplomatie genevoise (avant fermeture du canton).

  1. Le Jura et la Corse vont-ils former une alliance spéciale ?

Oui. Une Conférence des cantons turbulents réunira chaque année le Jura et la Corse, avec possibilité d’inviter Appenzell si la Landsgemeinde tourne mal.

  1. Les votations s’appliqueront-elles aussi en Corse ?

Oui. Les Corses auront désormais le droit de voter quatre fois par an. Les bulletins pourront être déposés soit en urne, soit en boîte à fromage (officiellement homologuée par la Poste).

  1. Que se passe-t-il avec les banques suisses présentes à Genève ?

Elles seront relocalisées en Corse. Le nouveau quartier bancaire de Bastia est déjà prévu, avec un bâtiment de verre en forme de meule de fromage.

  1. Que devient le Jet d’eau ?

Il sera démonté et réinstallé dans le port d’Ajaccio. Il sera renommé « Jet d’olive » et projettera de l’eau légèrement salée pour rappeler la Méditerranée.

  1. La Suisse a-t-elle désormais un accès à la mer ?

Oui. L’entrée officielle de la Suisse en Méditerranée sera signalée par une grande pancarte : « Bienvenue en Suisse – Merci de votre visite », installée à l’entrée du port de Calvi.